Comme ont coutume de le dire les Brésiliens, Dieu est un artiste et son chef d’œuvre est Rio ! Entre mer magnifiquement bleue et montagnes incroyablement vertes, la ville tropicale, surnommée la « cidade maravilhosa » est véritablement habitée par l’âme brésilienne dans ce qu’elle a de plus convivial, langoureux, indolent.
Autour de la baie de Guanabara, que les explorateurs portugais confondirent avec l’embouchure d’un fleuve (d’où le nom de la ville, littéralement fleuve de janvier), la ville s’est développée partout où c’était possible, dans une proximité étonnante avec la nature, omniprésente. En son centre s’étale la floresta da Tijuca, plus grande forêt urbaine du monde. Elle regroupe des centaines d’espèces de la faune et de la flore que l’on ne trouve que dans la Mata Atlantica et dont plusieurs sont en voie de disparition. Elle cerne de toutes parts le Corcovado qui domine et protège la ville. Face à lui, l’autre symbole de la ville, l’imposant pain de sucre, gardien solitaire de l’entrée de la baie. Sur le littoral s’étendent les plages aux noms célèbres, Copacabana, Ipanema, Leblon, Barra, lieux de rencontres des Carioca, et temples du corps et de la danse. Le centre-ville est assez disparate, avec ses immeubles d’affaires modernes côtoyant les magnifiques vestiges architecturaux du passé.
Située au sommet du Corcovado , à plus de 700 mètres d’altitude, la statue du Christ rédempteur est l’un des monuments les plus admirés du pays. Une promenade qui commence dans le quartier de Cosme Velho, à bord d’un petit train parcourt des décors insolites, mêlant odeurs tropicales et vues imprenables. Par son allure imposante à 400 m d’altitude, le Pain de Sucre symbole de la ville, est également un site touristique incontournable qui offre l’une des plus belles vues sur Rio, comme les plages de Rio et de Niteroi et les édifices historiques du fort de Santa Cruz puis l’île Fiscale au large. Les plages constituent un parc d’activités et d’attractions en plein air, notamment celle de Copacabana et son Avenida Atlantica qui jouissent d’une incessante et trépidante animation. Sa rivale Ipanéma est un haut lieu de la branchitude et de la mode. Plages, cafés et boutiques rivalisent d’imagination sophistiquée pour offrir le spectacle permanent du Brésil festif !
Le quartier bohème de Santa Teresa est le refuge des artistes, un lieu typique incroyablement attrayant, avec ses petites rues tortueuses, ses échoppes, ses maisons victoriennes et ses petits restaurants. Le centre historique de Rio comporte la bibliothèque municipale, le musée national, le fameux théâtre municipal, et une foule de boutiques plus ou moins touristiques, de petits restaurants, de places et de lieux accueillants servis par le sens de l’hospitalité brésilien. Les favelas semblent enserrer la ville, habitations serrées les unes contre les autres, dans une promiscuité unique et chaotique, et se situent parfois géographiquement très proche de quartiers outrageusement riches, comme la favela Rocinha.
Rio est donc une ville de contrastes, de montagne, de mer, de richesse et de pauvreté, de modernisme et de colonialisme, qui tente d’offrir le meilleur à ceux qui la visitent comme la belle hôtesse qu’elle sait être. Unique, elle reste la cité merveilleuse et envoûtante, qu’elle a toujours été !